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LES DIVAS

Dans cette série, chaque œuvre est une danse enivrante de pixels en fusion avec la poésie numérique, un ballet éphémère, presque rituel, où l’intelligence artificielle se mêle aux réminiscences utérines d’une œuvre qui se rêve Diva de la nature. Non pas une nature idéalisée ou folklorisée, mais une nature où un élément rencontre une œuvre.
Le chiffre quatre, loin de son abstraction géométrique, s’y travestit en maître de cérémonie. Il hante la composition sous la forme de carrés manifestes : des balises secrètes, des structures flottantes qui organisent le chaos sans jamais l’enfermer. Dans ces toiles numériques, il bat comme un cœur discret, orchestrant une symphonie silencieuse, où chaque battement visuel cherche l’alignement entre le chaos intime et l’équilibre cosmique.
Ces créations, habitées par un humour souterrain et délicat, refusent les évidences. Elles interrogent la tension sensible entre lieux humanisés, aménagés, normés, et espaces sauvages, échappant encore aux cartographies. Comme des enfants espiègles et indomptés, les formes s’y cabrent, se frottent aux bordures, résistent à la domestication du regard. Ce sont des fuites, des glissements, des jaillissements qui transforment le cadre en passage. C’est un clin d’œil fragile, presque imperceptible, logé dans un angle, un motif, une transparence. Une invitation à regarder autrement, à sentir au-delà des pixels, à ressentir ce que l’image ne montre pas.















